... Impression fugitive
Je ne
peux m'empêcher de chanter cette chanson qui devrait se hurler. Les
portes du micro sont
ouvertes, les odeurs de sauce et de tacos de cabeza
rentrent et se faufilent entre les sièges. On roule vite, dans une
immense avenue d'un des quartiers les plus chics de la ville. Là-bas
il y a l'office de migration. Mon visa n'est toujours pas prêt, deux
heures de queue pour rien, pour la troisième fois. J'en rie.
Le
micro monte sur une
passerelle, redescend, et nous voilà ailleurs. Les cantinas
ont remplacé les magasins de luxe, il y a plus de trafic, les rues
sont moins asceptisées. Le micro
se remplit et mon humeur change avec la musique.
Depuis
que je suis revenue de Valle de Bravo je me rends compte à quel
point la ville est saturée de pollution. Certains jours, j'évites
les grands axes et retient ma respiration en traversant.
* les micros sont des petits bus chaotiques qui sillonnent la ville. Leur fonctionnement est informel, leur destination et leur chemin est un peu aléatoires, il faut les héler au coin des rues pour monter dedans sans jamais qu'ils s'arrêtent vraiment.
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