Ce matin, dans le métro, ecrasée entre tous, un sentiment de solitude. Assis à quelques centimètres de moi, un homme lit le journal.
Les titres :
" Una rubia de tentación "... Des blondes en string se tiennent les seins.
" La torturan : 100 orgasmos en un día "... Une mexicaine abattue, tête baissée.
" El insaciable seductor "... Un homme à la peau claire au sourire artificiel.
Mon regard suit les bras du lecteur, remonte jusqu'à son visage. Un homme d'une quarantaine d'années, en costume. Nos regards se croisent. A-t-il encore la finesse d'esprit pour percevoir mon dégout, ma rage, ma tristesse ?
L'autre jour, j'ai arraché un papier collé à la va-vite dans les toilettes d'ue cantina. Il y est écrit, plein de fautes d'orthographe :
" Alzamos la voz ! Insumisas en el baño, en la calle, en las escuelas, en las casas. Defiendete Mujer ! "
Suivent quelques mots en nahuatl que je ne comprends pas.
Je l'ai collé dans ma chambre. A côté d'une citation de Catherine MacKinnon :
" La sexualidad es al feminismo lo que le trabajo al marxismo : lo que nos es más propia, pero más quitada."
Pour finir, una rola écoutée il y a peu, diffusée lors d'une émission de radio sur la séxualité du point de vue féminin... Se llama " Naranjas ", d'un groupe colombien : Velandia y La Tigra.
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